• La confédération CFDT opposée à l'article 24

    L'amendement à l'article 24 ne suffira pas.

    Il faut retirer cet article.

    C'est en tout cas la position de notre confédération CFDT. Jeudi 19 novembre, Laurent Berger et Frédéric Sève l'ont clairement demandé. 

     

    Interrogé par La chaîne parlementaire, dans l'émission Ca vous regarde, ce 19 novembre, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a répondu très clairement à la question "Cet amendement peut-il suffire à apaiser sur cette question ?" : 

    "Je ne crois pas. C'est dramatique ce sujet. On voudrait nous faire croire qu'il faut choisir entre la nécessaire protection de fonctionnaires qui font leur métier et la liberté de la presse. Non. Il ne faut pas choisir. La liberté de la presse c'est sacré, tout comme la liberté d'expression. C'est normal que des journalistes fassent leur travail, se rendent à des manifestations sans se déclarer et puissent diffuser des images. Par contre ce qui est anormal c'est que des personnes sur les réseaux sociaux pointent des noms, des adresses des fonctionnaires de police pour les mettre en danger. Mais il faut raison garder. C'est au gouvernement de faire ce compromis. Oui, nous on demande le retrait de cet article. Ce compromis ne peut pas être au détriment de la liberté d'informer."

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     La veille, mercredi 18 novembre, Laurent Berger avait déjà déclaré dans la matinale de LCI "Il faut aussi protéger la liberté de la presse, ce qui comprend le droit de filmer les policiers"

     Le 19 novembre, la confédération a également émis un communiqué appuyant ces positions.

    DÉCLARATION DE FRÉDÉRIC SÈVE, SECRÉTAIRE NATIONAL DE LA CFDT LOI SUR LA SÉCURITÉ GLOBALE

    Le droit à l’information ne supporte aucune ambiguïté

    Dans une société où les tensions sont palpables, où la défiance envers les autorités est manifeste, la proposition de loi de Sécurité globale, et particulièrement son article 24, crée une nouvelle fracture. Fracture entre des forces de l’ordre, qui doivent être défendues dans l’exercice de leurs missions face aux menaces croissantes dont elles sont l’objet, et des journalistes qui doivent être protégés sans ambiguïté dans leur liberté d’informer.

    Cet article de loi a été rédigé comme une réponse symbolique, sans aucune concertation avec les principaux acteurs impactés. 

    Le gouvernement et les parlementaires se sont défaussés de leur rôle de bâtir les compromis possibles pour répondre à ces deux attentes.

    Mais cette dérobade politique ne fait qu’hystériser le débat. Il ne faut pas prendre le moindre risque avec la préservation des droits fondamentaux comme la liberté de la presse. Un risque souligné par la défenseure des droits début novembre.

    La CFDT appelle le gouvernement et les parlementaires à retirer l’article 24, à revoir rapidement leur copie et à assumer leur responsabilité.

    19 NOVEMBRE 2020

     

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    STAUBLI à FAVERGES

    Depuis lundi matin un mouvement de grève  a été initié par les ouvriers sans les syndicats.

    Plus de 200 ouvriers sur les 550 à l'effectif sont en grève.

    L'effectif  total de l'entreprise tous collèges confondus (ouvriers, employés, techniciens, cadres)  est de 1400 salariés.

    Bien-entendu la section CFDT STAUBLI est à leurs cotés pour les négociations de leurs revendications (20 points de plus sur les salaires).

    Cela découle d'un raz le bol général, une non reconnaissance de la part de la direction sur tous les efforts demandé aux salariés depuis plusieurs années.

    Les salariés estiment que le montant des dividendes s’établit à 160 M€ en 6 ans.

    La direction a reçu les syndicats de l'entreprise (les DS et une délégation de salariés) à plusieurs reprises Elle leur a fait une proposition de prime du pouvoir d'achat que les salariés grévistes ont refusé car il réclame une augmentation de salaire inscrite dans le temps et non une prime exceptionnelle qui comblera à peine les jours de gréve.

    - Noter que lors de la négociation annuelle 2020, aucun syndicat n'avait signé les propositions de la Direction sur les salaires: 0.6% en Juillet et un budget de 1.8% en augmentation individuelle (90 promotions). Que la prime d'intéressement et la prime de participation a été de 0 €.

    30 embauches en CDI avaient été annoncées par la Direction.

    Elle a également annoncé un projet 2030 avec des ambitions très élevées en Chiffre d'Affaires , nombre de salariés dans le monde et multiplié par 2 la surface au sol de l'usine de FAVERGES.

    - Noter aussi qu'un mouvement de grève avait eu lieu avant le départ en congés d'été à l'initiative des syndicats de l'entreprise qui dénonçait l'attitude fermée de la Direction au niveau du dialogue social, mettait en avant le mécontentement des salariés, la dégradation des conditions et ambiances de travail. Ce mouvement de grève avait été bien suivi par les salariés mais n'avait pas été entendu par la Direction.

    La CFDT a d'ailleurs fait quelques adhésions.

    A suivre

     


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  • Fil bleu le journal CFDT que reçoivent les adhérents  retraités CFDT relate dans un article du mois de Novembre,

    l'engagement d'Alex COL que les militants de la Métallurgie sur Annecy connaissent bien.

    Il n'a jamais ménager son temps pour les salariés de DASSAULT, les salariés de la vallée de l'Arve se trouvant parfois

    bien seul dans ce bassin d'emplois. Aujourd'hui il connaît la solitude chez lui.


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